The Planetary Collegium Consciousness Reframed art and consciousness in the post-biological era 24- 26 juillet 2006
ENERGIA COSMICA - ENERGIA CONSCIENTE
De la matière à l’immatérialité et de l’immatérialité à la matière.
A travers mon corps, j’ai acquis une connaissance, mais celle là, c’est moi qui l’actionne à travers ma recherche de vie.
D’où je suis, je me projette dans une suspension temporelle, et de ce pont immatériel je retourne dans le même champ matériel, mais en étant moi même un nouveau champ perceptif. Dans ce saut de la matière à l’immatière, c’est à partir du monde de l’intellect que je me propulse et c’est le monde immatériel qui dirige et façonne ma vie.
La méthode d’investigation de mon travail se trouve dans l’interruption du système interprétatif.
La interruption du système interprétatif se base dans la no méthodologie humaine, ce qui veut dire dans le comportement apparemment erroné, libre d’arbitre et seulement suivi d’ un sens non transcrit et sans base philosophique.
Une fois que le monde immatériel se manifeste dans ma conscience, celui là il prend une emprise déterminante pour ma vie. Ainsi je stimule ma mémoire que j’ai enregistrée dans ma conception et que l’apprentissage de survie m’a fait oublier, et lentement je comprends les liens entre mes visions cosmiques et ma conscience liée à l’intellect.
Les images apparaissent dans le calme de mon corps, sans solennité, elles arrivent et elles s’en vont, difficilement je peux les retenir longtemps avec mon regard fixé sur elles. Elles voyagent dirigées par un force inconnue, une force immatérielle.
C’est un monde où la doute n’as pas de place.
- Mouvements Cosmiques voir la vidéo Mouvements cosmiques / Mouvements de rêve
Mes premiers mouvements cosmiques que j’ai vu avec mon double, mon corps cosmique, c’est en mai 2000, je les ai écrits (quelques 700); c’est mouvements étaient beaucoup plus mouvementés, plus agressifs, comme s’ils voulaient enfoncer des portes et mettre mon corps et mes sens à une autre diapason. Aujourd’hui ils sont plus calmes et ils m’accompagnent d’une façon délicieuse, dans une constante éveille pour démordre de cette univers prédateur.
Pendant longtemps pour pouvoir les écrire, je les garde en mémoire par des étapes en les répétant quotidiennement; quelques étapes pouvant contenir jusqu’ à 30 MC, et jei m’interdisais de fixer mon regard sur mon corps cosmique, ce qui veut dire laisser effleurer son image dans ma conscience, parce je savais que lui il évolue tout le temps et si je le suivait, j’oublierais les MC antérieures. Je m’en voulais de m’arrêter dans quelques mouvements pour l’ambition de les écrire.
Aujourd’hui, je concentre sur eux une attention très ponctuelle, et après mon intellect les oublie, mais pas mon corps. Le but de ces mouvements cosmiques n’est pas ni la maîtrise ni la perfection des mouvements, le but est l’ouverture de la conscience cosmique.
En suivant mon corps cosmique j’ai me moule dans son énergie en ne tenant compte des paramètres conformes, parce mes mouvements physiques conditionnent et modèlent ma sensibilité et pas l’inverse, le corps, l’énergie, l’emporte sur l’intellect, mais c’est avec celui là que je pousse ma nouvelle sensibilité.
Le travail écrit minutieux des mouvements cosmiques, un travail extrêmement fastidieuse, étrangement par le processus de décrire et les consciencer par l’intellect m’as donné une autre structuration de l’écriture, et ainsi me formulé différemment. Par le biais de ce travail ils s’est produit un décodage de l’intellect.
Mon corps cosmique je le vois toujours en mouvements, ce qui veut dire, quand je le vois il est toujours en mouvements, c’est a moi de saisir avec mon corps les mouvements en forme simultanée.
Dans la journée je travaille les MC plusieurs fois, et il sont chaque fois des nouveaux; mais c’est seulement dans une étape de la journée, pour des raisons pratiques dans mon atelier de Paris, que je les filme. En moyenne entre 3 à 10 mouvements par étapes, 4 a 5 jours par semaine.
Mes vidéos de C sont un témoignage de mon voyage d’artiste, le désir de laisser un trait dans le temps. Je n’ai aucune désir de faire un instrument précis d’enseignement de MC, parce sauf pour moi, je ne sais pas, a qui le pourra être utile.
Ces vidéos de MC comme toutes mes vidéos sont des documents de travail.
Mes mouvements cosmiques ne correspondent à aucun rituel, ils sont plutôt l’opposé, par leur renouvellement constant et la liberté gestuelle.
Dans les mouvements cosmiques que j’avais écrits, quelques fois pendant l’exécution du mouvement j’entendais un son si fort que je ne pouvais pas l’ignorer et je le traduisais dans un mot inconnu pour moi, c’était le nom du mouvement cosmique.
Avec la vidéo je décide de mettre un musique de fond pendant plusieurs semaines et ainsi j’ignorais le son intérieur que ça insinuait. Un jour, n’importe quelle musique m’est devenue insupportable pour accompagner mes mouvements, et à nouveau j’ai recommencé à écouter les sons, toujours différents a chaque mouvement et toujours d’un langage inconnu. Aujourd’hui je fais les sons au même rythme qu’ils m’arrivent, coordonnés au mouvement.
Je n’insiste jamais trop dans les mouvements avant de les filmer, parce que après, c’est comme si je les avais digéré, et ce que je fais c’est encore plus imparfait et des erreurs se glissent comme si mon corps en avait assez. Donc, c’est n’est pas la peine d’insister dans un but de perfection des mouvements.
C’est n’est pas une répétition ce que je fait devant la vidéo, c’est une action directe d’énergie, c’est là que mon corps absorbe dans quelques minutes des mouvements pour après passer encore à un autre, l’énergie d’un autre savoir est transmise par mon double.
Les mouvements cosmiques sont des actions instantanées qui peuvent être vus comme des diagrammes.
Plusieurs fois je parcours ce tunnel en forme matérielle et immatérielle. Après plusieurs voyages je suis arrivée au bout du tunnel. Le monde matériel se conforme dans une connaissance très éloignée de celle que j’avais et aujourd’hui il me reste le monde de l’immatière à vouloir explorer avec vigueur.
Ce tunnel je l’ai construit dans mon atelier de Normandie, le mois de octobre 2005, il mesure 10m de long et 1.5 m de diamètre, il est en mousse synthétique, maille de métal et film polyéthylène.
Les feuilles cosmiques, font partie de mes visions cosmiques comme mes paysages cosmiques et mes entités cosmiques déjà présentées en 2005 à Plymouth « Altered State Conference ».
Préoccupée pour retenir les détails des images et en me questionnant comme je pouvais réaliser le plus fidèlement ce que je voyais, je m’empêche de m’ immerger dans la vue et ainsi je restreins le format de la vision. Quand je me suis dégagé de cette attitude et que j’ai concentré toute mon attention dans les images, librement, celle ci s’agrandissent à tout mon champ visuel et les couleurs deviennent plus brillantes.
Avec mon regard, je capte et je mémorise l'image comme une photo. Je la dessine ainsi et l'applique sur le fond de l'espace où je l'ai aperçue. De cette manière j'amène l'immatériel à la surface de la matière.
Je réalise ce travail sans fonction esthétisante, en étant le plus proche et précise de ce que je VOIS, sans interprétation intellectuelle, parce l”énergie est ainsi.
J’ai commencé par une première sélection des images en fonction de leur simplicité graphique. Il y a des feuilles cosmiques évolutives, qui exigent un autre traitement plastique.
Cette feuille cosmique je l’ai vue juste après avoir eu la perception corporelle, et ainsi avoir compris la fonction du “nettoyeur de la mort”, fonction qui correspond aux êtres qui meurent malades.
Dans mes visions cosmiques il y plusieurs éléments liés très profondément à l’être humain.
La lumière bleue, la connexion avec des autres mondes immatériels et matériels. Elle est d’un bleu difficile à apprivoiser, éclatant, limpide, transparent sans fin.
Le bleu apparaît quelques instants, quelques minutes et puis s’en va; quelque fois comme un chemin, en marquant ces pas, je l’ai toujours vu en forme circulaire, toujours lumière parfaitement circonscrite dans un rond. Deux fois dans ma chambre à Paris et la dernière fois dans la paume de ma main au Mexique.
-Un phénomène de temps dans une journée particulière à travers trois expériences
Rastros energéticos.
Dans le mois d’Avril 1998 en début d’après midi, je me trouve dans l’angle de la rue Vavin et le boulevard Raspail, à Paris, en attente de traverser le boulevard vers le jardin du Luxembourg. J’observe que tous les véhicules qui passent laissent une traîne lumineuse derrière eux. Ce que je vois m’enthousiasme et je descends sur la chaussée chaque fois que passe un véhicule pour me placer derrière lui et entre les lignes lumineuses. Après je remonte sur le trottoir, je fais ça plusieurs fois, heureusement, il n’y n’avait pas beaucoup de trafic et pas de gens dans cet espace de rue.
Les lignes lumineuses, los rastros energéticos, restent un moment et après se diluent. Visuellement elles s’approchent à des prises de vues au ralenti où on voit la traînée laissée par les véhicules.
J’aperçois deux personnes, un homme et un femme qui arrivent d’un pas très lent, sur le même trottoir du boulevard à ma gauche et qui sont intriguées par mes mouvements. Ils avancent en tirant sur leur cou, je décide alors de traverser discrètement le boulevard et continuer par la rue Vavin vers le jardin du Luxembourg.
La traversée du Luxembourg
Je traverse le jardin et dans un zone où il y a beaucoup d’arbres, je regarde vers le haut et je vois
des mouvements, des ombres, des lignes plus exactement qui ne correspondent pas aux feuillages des arbres. Je m’arrête et j’observe, elles sont partout autour de moi, pas seulement en haut, mais aussi au milieu et en bas. Je les vois en superpositions qui bougent, on dirait des robes amples qui dansent, dessinées par des lignes sombres sans couleurs définies.
Je suis fascinée par le spectacle, je sais que ce n’est pas la peine d’aller plus loin, tant pis pour mon rendez vous à Saint Germain des Prés, je retourne chez moi.
La fontaine de la connaissance.
Toute proche de mon ancien logement, en m’approchant à un rond point dans le quatorzième arrondissement, j’ai vu la forme d’un énorme cercle d’où sortaient des milliers des jets, qui partaient tout droit vers le haut, à perte de vue, ils étaient tous alignés ensembles formant un énorme disque. C’était étrange, ça jaillissait de nulle part et en même temps la fontaine de la connaissance était dans un endroit précis et........elle était terrible, sa puissance créait un vide de perception tout autour il n'y avait qu’elle.
Là, j’ai compris que les limites ne font pas partie de l’espèce humaine.
Dans une journée de ce mois d’avril 1998 j’ai eu ces trois expériences différentes d’énergie en l’espace de quelques heures.
Le phénomène de temps de la traînée lumineuse, d’apparence le plus banal, m’intéresse pour penser que les variations du temps sont primordiales pour VOIR l’énergie, parce c’est le temps intérieur de mon corps qui est entré en décalage avec le temps qui régit le monde matériel. Donc en déplaçant mon horloge interne, que je me suis reprogrammée automatiquement, j’ai vu ce phénomène d’énergie.
Ainsi, le temps, une matière modulable joue un mécanisme étroit dans la relation de notre connaissance et de notre conscience.
Dans une autre moment, dans l’année 2002, j’ai vu l’image que je vous montre maintenant, qui n’est pas une entité ni un paysage cosmique ni une feuille cosmique, mais qui est une abstraction dans laquelle on évolue. C’est est une immense structure avec des compartiments à l’infini dans lesquels on pourrait passer de l’un à l’autre, chacun étant un monde.
Ce que j’ai vu, était comme ça, des structures parfaitement quadrillées par des cordes lumineuses jaunes dans un fond noir.
C’est une relation au temps, dans chaque temps il y a un monde, c’est dans le changement de temps intérieur que je peux me déplacer dans les différents mondes.