The Planetary Collegium
 
Altered States
 
Transformation of perception, place and performance
 
23- 25 juillet 2005
 
 
 
 
 
 
 
 
ANA ROSA RICHARDSON
 
ENERGIE COSMIQUE - ENERGIE CONSCIENTE
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
© 2005 Ana Rosa Richardson  - The Planetary Collegium, University of Plymouth
Mon travail d ‘artiste est l’interaction consciente avec l’expérience de mon corps, je sais que mon corps est ma mémoire, et connaît plus que ce que consciemment je perçois. De l’interaction  quotidienne de ma conscience et de mon corps, j’ébauche cette ligne de ma relation d’artiste dans le phénomène d’énergie.
La première fois que je me rappelle d'avoir vu l’énergie c’est en Argentine. J’avais plus de 10 ans, j’étais dans ma maison et je me reposais à l’heure de la siesta sur mon lit en lisant la métamorphose de Franz Kafka. A un moment je dévie le regard vers le toit de mon placard et je vois une longue et grosse corde lumineuse qui vibre légèrement, j’ai peur, je lance loin le livre et je cache tout mon corps en bas du couvre lit.  De cette époque j’ai des souvenirs de VOIR ce que j’appelle aujourd’hui  les « paysages cosmiques ». Et ce que je considère de ces paysages c’est qu’ils sont la première phase du processus.
 
 
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1. Paysage cosmique : première phase
 
 
 
 
Le temps a continué et comme être humain je me suis investi dans mon processus de vie en reléguant à l’oubli les étranges souvenirs de mon enfance. Dans un voyage, dans une rencontre anodine en France, je commence un travail plastique de peintures et de bas reliefs,  où le centre émotif de mes œuvres est le conflit du corps dominé par le sentiment humain de destruction. Quelques -unes de mes œuvres sont l’intuition de ce que je vois aujourd’hui en forme consciente comme énergie, ex : le “Trou”, dessin à l’encre (1975) / l’Entité cosmique “PORTE” (1998).
 
 
 
 
2. Dessin encre «le trou »            3. Entité cosmique  « PORTE »
 
 
 
 
 
En 1980 en travaillant avec des computers, je m’introduis dans un nouvel ordre plastique qui  me déloge d’un vieux labyrinthe humain. Mon premier  travail en “computer graphic” est l’animatique du livre “Historic Show di Ana Rosas” (1980) que j’appelle mon écriture intime de la performance “Animation d’un tableau” (1979).
   
4. Historic Show di Ana Rosas   
 
5. Ecriture intime   -                   Animatique
 
 
En 1982, je m’installe dans la campagne française et dans cette ambiance de campagne, je concentre mes recherches ésotériques venant de différentes informations théoriques, que je  guide dans une pratique d’investigation pragmatique basée sur  l’observation du résultat. Ce travail stimule mes sens et développe une expérience dans le quotidien de vivre en percevant les signes avec lesquels je bouge avec conscience et qui développement mon “map” plastique intérieur.
 
 
6. le map – enterrement du tableau
 
 
 
 
 
Ma dernière peinture  est le « map » (1984) et avec l’action « Enterrement du tableau »
J’ai décidé de  cesser de réaliser le  “geste plastique  de peindre une œuvre d’art”  parce qu’ il est complètement inscrit dans l’humanité et stagnait ma perception dans une étroite esthétique analytique de la raison.
 
En 1986, j’ai décidé de transposer les légers polygones graphiques vectoriels de l’écran du computer, par des polygones de fines plaques de cristal acrylique lisse, réflectives et transparentes coloriées dans la masse et coupées avec le rayon laser dans des lignes d’une extrême finesse. Les polygones de cristal acrylique sont introduits verticalement dans un ordre de multiples successions parallèles dans l’espace-temps d’une superficie horizontale en cristal acrylique lisse, réflective  transparente et incolore. Ainsi en 1987 je réalise ma première sculpture laser.
 
 
 
7. Sculpture laser
 
 
 
Les dessins de base de ces œuvres sont faits avec la simplicité du dessin dans le papier. Les sculptures laser n’ont pas d’interférence de masse opaque dans l’espace, et la juxtaposition de transparence se dessine dans une image presque immatérielle et évolutive.
 
 
 
 
 
 
8. sculpture laser - la cible
 
 
Plastiquement mes sculptures comme toute mon œuvre sont une interaction directe  avec le corps humain.
 
 
9. sculpture laser – le porte manteau
 
 
 
 
 
Mon intérêt dans le processus visuel de mes sculptures c’est que le spectateur dans la recherche évolutive de l’image  s’éloigne du dialogue mental  et arrive à un silence intérieur dans une suspension du temps dans l’espace. Mes sculptures laser m’apportent le mystère d’autres présences dominantes différentes de ce que je crois savoir et que je ne discerne pas.
 
Dans mon dernier tableau le « map », j’avais utilisé une maquette, composée de photos de visages masculins qui encadrent un paysage qui a souffert par la guerre, la maquette est divisée en 12 rectangles égaux et dans chacun à la mine de plomb, j’ai fait un dessin figuratif dans un cahier de dessin de couverture rigide blanche que j’ai appelé le “ Livre blanc” (1987).
 
 
10. le livre blanc
 
 
 Le “Livre blanc” est la base du puzzle du « Voyage Ordinirique n°1 », qui est composé de différentes sculptures laser et  de l’environnement de la « Cellule Sémiotique ».
 
 
11. le puzzle
 
12. Cellule sémiotique
 
 
 
 
 
Avant de découper avec le laser  mes sculptures, je les visualisais mentalement en 3D en les faisant évoluer sur elles mêmes,  ce processus mental m’a aidé à voir l’énergie, parce qu’une fois que j’étais en train de visualiser l’image de la future sculpture le « Porte Manteau ».
 
 
13. le porte manteau – partie de la sculpture visualisée mentalement
 
 
 
Il est apparu devant moi un  cercle de couleur noire, comme un tunnel qui m’attirait avec force. J’ai eu la nette impression qu’il allait m’absorber. Avec peur  j’ai accroché les mains au bord de mon bureau, je dirigeais mes yeux envers les différents objets de la chambre, jusqu’à ce que l’image que je sentais devant moi et qui me tirait vers elle disparaisse. Cette situation m’a  suffisamment préoccupée  pour ensuite ne plus  visualiser mes sculptures de cette façon.
 
 
Le “Calendario Lunatico” réalisé en 1991 en papier et en bois, est une oeuvre de 10 suspensions alignées dans l’espace et le temps.
 
 
 
 
 
 
 
 
Chaque suspension est graphiquement différente et se compose de 2 baguettes de bois qui fixent les bords supérieurs d’une page blanche de 84x100cm.
 
      
14. Non Faire                – Calendario lunatico –                 Faire
 
Sur la page sont photocopiés en noir différents moments  3D d’une sculpture laser qui suggère un quotidien (“faire”) et dans son verso est suspendu en forme libre un  fin papier bois de 50x76 cm où avec un pinceau à l’encre noire j’ai tracé des petits fragments (“non faire”).
 En regardant de profil la suspension, la page blanche est à droite, la page papier bois est  à gauche et chacune est un monde différent qui se trouve de dos l’un  contre l’autre, le monde du “faire” quotidien propulse vers le monde du “non faire” de l’énergie consciente et le monde du “non faire” se reflète dans une discontinuité dans le monde du “faire”.
 
 
Dès 1992, en collaboration double, je réalise des performances de communication dans le réseau Numéris puis à partir de 1995 je les développe sur internet.
Liste des  performances  : 1992 « Réseau du Nouveau Monde » Cité des Sciences et de l’Industrie de la Villette - Paris / 1993 « Nomadisme et autres cultures » XLV Biennale de Venise, Media Park Cologne  / 1993 -”Le corps en Signes Parodié “- Centre Georges Pompidou - Paris/  1994 “Commedia del arte”,  “Art en France 1970-1993” - Gallerie Moderna d’Art  Contemporain - Bologne / 1995  “Overdose Family”,  Musée d’Art Contemporain de Sao Paulo / 1996-97 “Coca Tango”, Villa Médicis hors les Murs AFAA Argentine / 1997 “Mégalithe”, Rencontres électroniques de Rennes / 1998 “Geobio City”, Gladbeck Allemagne / 1998 “Puente de l’inca”. Aconcagua Mendoza Argentine - Silicon Valley USA.
Le moteur des performances de communication dans le réseau m’a poussé dans mes signes ordiniriques à stimuler la rapidité de visualisation et de décision de l’image, sans la présence du concept d’œuvre d’art et sans aucun état d’âme. Ce qui m’a fait développer le sentiment de l’éphémère dans l’abstraction de la communication basée dans la simultanéité de l’imagerie.
Un espace actif et interactif a été établi,  il a été mon refuge dans un jeu d’échanges quelquefois cruels  dans un monde de différentes et multiples directions où mes réponses graphiques au public étaient rapides et expéditives.
Les performances, dans mon site “Réseaux Ordiniriques”,  à partir d’un phénomène  simple de communication basé dans une liberté dérisoire où plusieurs individus activaient les petits morceaux d’un jeu en réseau,  ont activé également dans mon quotidien quelque chose de plus agréable à vivre que les relations  établies qui descendent le niveau d’énergie.
Après la réalisation de la performance Coca Tango (1997),  j’ai décidé de changer vers un autre terrain de vie et  de travail pour vivre le maximum de temps possible dans le continent américain en interrompant toutes mes activités artistiques.
Je me glisse  dans un autre réseau d’une autre réalité matérielle où c’est moi qui va vers les autres êtres humains qui ont développé une évolution différente, et dans des endroits géographiques où il y a une concentration de forces dans l’environnement. Ces êtres humains et ces zones géographiques fonctionnent pour moi comme des centres d’énergie.
J’ai alors réalisé une recherche accélérée de l’énergie dans ce que j’appelle un « travail de terrain », que j’ai mené sous de multiples formes et expériences sur mon intention de changer  le plus possible le quotidien , d’adapter ma personnalité et mon physique aux besoins communicatifs immédiats. Ainsi je continuais sous une forme rapide et intensive, un jeu de piste sans en rien  attendre.
Dans ce processus, que peut être on pourra dire magique,  plus que d’être toujours dans un chemin, j’ai bougé en  sauts qui allaient quelquefois d’un extrême géographique à l’autre  et qui quelquefois continuaient vers l’arrière ou s’ interrompaient brusquement en  changeant de cap. Le temps de séjour dans les différents endroits est indépendant de toute planification rationnelle, l’évolution des succès  déterminait mon temps.
Dans le printemps de l’année 2002 je décidais d’interrompre provisoirement mes voyages pour développer mon travail actuel. Je réalise mes oeuvres d’énergie comme je les VOIS en énergie , si je VOIS qu’elles doivent être réalisées avec des techniques traditionnelles, ainsi je les réalise, si je VOIS qu’elles doivent être réalisées avec des techniques de nouvelles technologies, ainsi je les réalise. J’agis avec le plaisir physique et émotionnel de l’exécution de l’oeuvre dans une plastique de  gestes libres et accélérés guidés par l’énergie.
L’énergie cosmique se présente sans aucun rituel et on peut dire qu’elle est abstraite, pas par la forme mais par le contexte, ça n’a pas de rapports avec des besoins sensoriels immédiats et elle n’est associée à rien d’autre dans le moment où je la VOIS. Je sens que ce que je VOIS est dans l’essence qui compose le cosmos et mon moi.
Je VOIS l’énergie cosmique avec les yeux ouverts en l’observant dans le calme aussi longtemps  qu’elle est présente devant moi et je l’inscris dans ma mémoire sitôt qu’elle disparaît je fais un croquis le plus détaillé possible. En effet, je sais que l’énergie d’un univers visuel nouveau qui n’est pas inscrit dans notre visuel quotidien s’évanouit sans un travail de mémoire.
 
 
Je ne prends pas de drogue ou d'alcool. Je suis un chemin de sobriété pas toujours facile mais qui est indispensable pour garder un esprit lucide dans lequel je n'ai pas de doutes dans la réalisation de mon travail, même si je ne sais pas toujours ce que signifie ce que je VOIS en énergie.
 
Qu’est ce que je vois en énergie cosmique, en énergie consciente ? Je les énumère ainsi :
1- Corps cosmique / c’est l’interaction physique et quotidienne d’un  travail de perception corporelle pour VOIR et continuer les mouvements de mon double, le corps cosmique.
 
2- Paysage de la mer cosmique / la “première phase” d’observation est une interaction quotidienne presque naturelle, une attention visuelle différente est nécessaire pour m’introduire dans le paysage.
3- Entités cosmiques /  elles sont spectaculaires et apparaissent sans aucune action physique, ni expectatives mentales dans le moment. Mon corps les perçoit avant que je les VOIS, elles m’absorbent une grande attention visuelle.
4- Fragments de mon corps intérieur / ce sont des images, rarement des sons, qui m’arrivent en forme discontinue, elles n’ont pas la dynamique de l’énergie des éléments d’avant, mais je pense que je dois en tenir compte.
5- Recherche / fonctionne comme une tête de recherche.
 
Quelques explications de plus sur les éléments 1,2 et 3.
 
1- Corps cosmique. C’est mon double, mon corps cosmique est en mouvement tout le temps. Où que je me trouve et selon mes intentions, en laissant mon attention mentale et mon corps dans un état de simplicité sans expectative, je peux rapidement voir les mouvements qu’il réalise.
La première fois que je l’ai perçu consciemment j’étais dans ma chambre illuminée par la lumière du jour et je faisais des mouvements physiques pour me sentir bien. J’ai vu quelques minces cordes lumineuses et immatérielles qui bougeaient dans l’espace en même temps que je sentais une forte présence à mon coté, je suivais avec les yeux les mouvements des minces cordes lumineuses et je laissais mon corps mimétiquement continuer le  mouvement.
Avant de VOIR mon corps cosmique, dans une “recherche” , je m’étais VUE en écrivant avec de l’encre verte dans un cahier de dessin de couverture blanche,  ce que j’appelais le “Livre blanc” en 1987. En mai  2000 j’ai installé dans ma chambre un cahier blanc où j’avais écris quelques phrases sans savoir vraiment quelle utilité je pouvais leur donner. Quelques jours après, dans la même chambre en découvrant et en continuant le mouvement de mon corps cosmique et dans l’angoisse de les oublier, je me suis lancé à les écrire et à les dessiner dans le cahier blanc avec de l’encre verte. Ainsi, dans d’autres cahiers et avec d’autres encres se succèdent en 2005 quelques 700 mouvements cosmiques que je dessine dans mon écriture intime. Je dessine  seulement les mouvements des fines cordes lumineuses inscrites par  les corps cosmiques. Dans les traits lumineux je sens une  relation avec l’animatique que j’avais faite en computer en 1980.
 
Exemple de mouvement cosmique choisi dans les plus simples. 
471/788- MC . Position initiale pieds parallèles, les bras le long du corps.
En même temps que le pied droit saute devant, les mains avec les bras étendus font un grand cercle vers la droite, en haut,  à gauche et en bas, le pied gauche se glisse derrière le pied droit. Ces mouvements s’exécutent encore deux fois et le tronc du corps tourne le plus possible vers la gauche, les mains continuent dans un arc vers le haut à gauche, la main droite plus haute que la gauche, et toutes les deux  se plient depuis l’articulation du poignet dans une ligne verticale vers le bas et réalisent des petits cercles horizontaux qui se suivent en ligne descendante.
Quotidiennement dans ce travail physique à deux, mon corps cosmique et moi, que j’ai fait pendant plus de cinq ans, est aujourd’hui une relation fondamentale dans mon ordre de vie.
 
 
 
2- Paysage de la mer cosmique, la première phase,  je la VOIS dans une interaction quotidienne et quand je l’observe au calme je peux  VOIR une lumière blanche de  plus de 10 centimètres de diamètre approximativement, qui bouge  en se projetant dans l’espace dans un faisceau lumineux court. En regardant avec attention dans le détail , j’ai compris que la boule lumineuse blanche se prolonge dans un tube ouvert qui semble une toile semi transparente, qui change constamment de forme, en se rétrécissant dans son extrémité comme un cône ou qui s’agrandit dans le diamètre de la boule lumineuse blanche en suivant son déplacement. C’est la seconde phase. La première phase je l’ai réalisée en dessin au charbon sur une toile, le résultat étaient des images “tristes”. Insatisfaite, j’ai fait une recherche et j’ai VU comment je devais les faire avec le  papier.
 

   
    
Paysage cosmique, première phase
15. paysages cosmiques                                               
 
 
Ce sont les Feuilles cosmiques qui m’appellent  le plus de curiosité dans les paysages cosmiques.  Avec une attention visuelle particulière je m’introduis à l’intérieur du paysage, comme si j’aurais voulu observer  une goutte d’eau et je VOIS chaque fois une image différente, sauf quelques unes qui se répètent. Ces images de  feuilles cosmiques sont éloignées plastiquement des visuels de la première et seconde phase des paysages cosmiques.
 
 
 
 
 
 
3- Entités cosmiques, j’ai déjà dit comment je les VOIS, maintenant je dis comment je les travaille. Les dates des entités cosmiques correspondent à l’année où je les ai “VUES”, elles ne correspondent pas à l’année de réalisation.
J’ai fait une “recherche”  pour savoir comment je devais faire les entités cosmiques et
j’ai VU ma première oeuvre qui était suspendue au plafond faite en papier translucide dans une surface dépliée à 2 dimensions. J’ai compris que je devais modeler la terre argileuse dans une superficie irrégulièrement ondulée et faire une empreinte dans le papier. Après  avoir fait ce travail, j’ai VU qu’il y avait un élément qui manquait, c’était la toile bleu clair irrégulière où j’ai fait les moules d’argile, et qui sont leur trace, c’est à dire la trace du moule en terre
 
 
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16. PEAU – la première empreinte
 
 
 
 
 
 
 
Après  avoir fait ce travail, j’ai VU qu’il y avait un élément qui manquait, c’était la toile bleu clair irrégulière où j’ai fait les moules d’argile, et qui sont leur trace, c’est à dire la trace du moule en terre.
 
 
17. trace du moule en terre « le sexe »
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’Entité cosmique le “SEXE” (1998) se compose de deux entités inscrites dans l’univers, elles sont indissociables, la masculine et la féminine, leur potentiel générateur d’énergie est indissociable.
 
 
 
18.Entité cosmique « SEXE»
 
 
 
 
 
 
 
 
L’Entité cosmique le “SON” (2002) est un diagramme qui englobe tous les sons.
 
 
19. Entité cosmique  « SON»
 
20. Diagramme  « SON»
 
 
 
 
 
 
L’Entité cosmique la “PEUR” (2001), quand la peur arrive les roues de l’engrenage s’ouvrent, se disloquent dans une zone ouverte, vide, la peur s’installe, la peur restera le temps que mettra l’engrenage pour se fermer.
 
 
 
21. Entité cosmique « PEUR»
 
 
 
 
 
L’Entité cosmique la “MATRICE DE L’ENERGIE” (2003), le processus de cette entité cosmique devait être fait en computer.
 
 
 
22. Entité cosmique « MATRICE DE L’ENERGIE »
 
 
 
 
 
 
 
 
L’Entité cosmique “LES HOMMES VENUS DE LA MER” (2000),l’image du croquis exactement comme je l’ ai VUE dans l’hiver d’un jour de pluie face à la mer des Caraïbes, les lignes du croquis représentent de fines cordes grises qui délimitent le corps humain en constant mouvement. C’était des corps nombreux, beaux et sobres à l’allure fière qui arrivaient en marchant venant de la mer.
 
 
 
23. Entité cosmique « LES HOMMES VENUS DE LA MER» - croquis

 

 

Dans mon atelier en 2003 j’ai réalisé le moule dans la terre argileuse en suivant l’image du croquis, puis avec le papier j’ai réalisé une empreinte. Face au résultat fixe et rigide des corps, sans penser, je les ai mis dans un bac sous l’eau du robinet. La matière rigide avec la pression de l’eau s’est mise en mouvement dans une onctuosité gélatineuse que j’eu du mal à récupérer, alors je l’ai l’étendue sur une table,  c’est cela le résultat de l’œuvre.

La différence entre l’image finale de l’œuvre et celle que j’avais vue m’a  produit une inquiétude, ainsi  je me suis décidée  à faire une « recherche ».

Voici la réponse, mais je n’ai pas pu prendre note des premiers mots du début de la phrase  «… ces corps continuent à vivre dans la matière terrestre. Ce sont des corps vivants, organiques, qui sont disséminés partout, ils font partie de nos vies, de notre quotidien, elles étaient les pères de ce monde, les hommes qui sont venus de la mer. »

Question : pourquoi venus de la mer ?

Réponse : parce que c’est la vie comme c’est la mort. Ainsi tout est continuité.

Question : qui étaient-ils exactement ?

Réponse : ce sont nos ancêtres, ceux qui nous ont  illustrés dans l’univers comme des êtres magiques, ce sont eux qui ne sont pas éternels, mais qui meurent éternellement dans ce monde. C’est pour cela que tu les a tant aimés, parce qu’ils font partie de ta vie, de ton sang, de tes humeurs. Les humains sont comme eux, tous les humains.
 
L’Entité cosmique la “PORTE” (1998)
je l’ai vue face à la mer de la cote normande, dans la zone où sont arrivées les forces alliées dans la seconde guerre mondiale, c’est un gigantesque disque noir  qui tourne et communique avec d’autres mondes.
 
 
24. Entité cosmique « PORTE» 
 
 
 
La “VOUTE” (2000) , ce phénomène cosmique encore non  réalisé plastiquement, je ne lui ai pas trouvé  de classement. Je l’ai VU dans une journée de soleil de printemps , assise dans le sable face à la mer, quelque chose de moi , a voyagé loin, je suis arrivée à une voûte grise, j’ai fait demi tour et je suis retournée.
 
 

25. la voûte - j’ai fait cette esquisse tout de suite après l’événement
       dans un état d’esprit particulier, assise toujours dans le sable

 
J’ai fait une recherche en questionnant : quel est le monde enfermé dans cette voûte ?
Toutes les galaxies ? Un monde parallèle ?
Réponse : toutes les galaxies et les autres mondes ensembles se trouvent enfermés dans une sphère. Toutes les énergies se répercutent dans cette sphère. Ailleurs, en dehors d’elles il n’y a rien, c’est le néant.
Question : qu’est ce que le néant ?
Réponse : le vide complet, il n’y a pas de vie. Tout ce qu’il y a dans cette sphère est un reflet d’elle, l’univers est un reflet de lui.
Question : et les entités, où sont elles, dedans, dehors ?
Réponse : les entités sont partout, sont immatérielles et éternelles. La sphère s’  auto génère, elle est ainsi éternelle. En dehors d’elle, il n’y a “rien”.
 
 
Actuellement, je publie le journal cosmique dans mon web.
 

 

Deux choses de plus, comme les pierres me transmettent leurs images, les arbres me communiquent leurs mots.

Voici deux extraits de dialogues avec un arbre :

1-ARR-Pourquoi ces oiseaux volent ils tous ensemble ?

Arbre- Pour s’harmoniser avec le temps, c’est plus facile, l’harmonie avec le temps c’est une nourriture, si on va a contretemps on s’appauvrit. Si on va trop en avance on brûle ses devants, il faut être juste dans son temps. Si on est en retard on est toujours fatigué par qu’on ne reçoit que les miettes. Il faut être toujours dans son temps.

2-ARR- je ne sais rien.

Arbre- C’est bien, c’est mieux de ne savoir rien, que de savoir trop des choses.

ARR- Alors ?

Arbre- Alors , ce que tu sais , tu le sais , et ce que tu ne sais pas , tu ne le sais pas , les sages ça n’existe pas , il n’y a que les antennes qui existent pour capter les choses , et il y a très peu d’antennes dans ce monde , il y  peu d’êtres  captatoires .

Un exemple d’un fait facile de transmission d’images avec les pierres :

Dans le printemps méditerranéen de l’année 1997 dans la ville de Nice, à l’heure de la siesta, je me suis reposée dans le lit et j’utilisais une pierre comme petite oreiller dans la nuque, un galet que je venais de recueillir dans la plage.

Dans une somnolence je me suis trouvée en train de nager dans une fraîche rivière transparente où le fond était tapissé de galets. J’ouvert les yeux et je suis allé raconté le fait aux amis qui me logeaient, ils m’ont dit que ces galets son emmenés par la rivière le Paillon que se jette dans la Méditerranée. On  a été à la rivière, j’ai marché attentivement en observant son lit, jusqu’à ce que j’ai VU plus pour la sensation de mon corps que pour mes yeux l’endroit que je venais de VOIR dans mon lit . Avec la pierre dans la main  je me suis submergée dans une délicieuse eau de la rivière et j’ai déposé la pierre dans cet endroit.